Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Je pourrais vous en écrire des romans.

13 août 2014

De la neutralité du net ...

image

Bittorent a publié un site parodique, un faux FAI violant le principe de neutralité des réseaux : FastLane. Renvoyant le visiteur au final à la page InternetBetter.

Via cette blague, on revient encore à la question de la neutralité des réseaux.

Et qu'est-ce que ça peut bien vouloir dire déjà, cette expression ?

Lorsque vous allez sur Internet, vous avez la possibilité d'aller sur n'importe quel site. Un site sur les chatons autant que ceux défendant certaines idées ou idéologies. Nous ne parlerons pas des tenants et aboutissants sur les idées et Internet pour l'instant. Cela nécessitera un article complet je pense. Bref, votre FAI -sur le principe- ne peut interdire ou limiter votre accès à quelque site que ce soit. que le contenu soit illégal ou légal ne doit pas avoir d'importance.

Histoire de clore assez vite le débat sur les sites de streaming ou de téléchargement de contenu copyighté : c'est au autorités compétentes de faire fermer les vannes aux sites en question. Pas de vous en bloquer l'accès. On a pu voir ça dans l'histoire Megaupload. Ce n'est pas totalement vrai mais c'est surtout le droit européen qui prime à l'heure où j'écris ces lignes.

Pour ceux qui ont la flemme d'aller lire le dernier lien, le texte européen stipule :

« Le principe de "neutralité de l'internet" dans l'internet ouvert signifie que tout le trafic devrait être traité de la même manière, sans discrimination, restriction ou interférence, quels que soient l'émetteur, le récepteur, le type, le contenu, l'appareil, le service ou l'application. »

Tout ça, c'est pour la théorie.

Vous avez tous (ou presque) entendu parler de la tempête dans un verre d'eau que fut la création et l'activation par défaut d'un système de blocage des publicités. Certains annoncent également un bridage de Youtube, mais je n'ai rien trouvé de probant à ce sujet. Mis à part une annonce de l'ARCEP prouvant le contraire. Enfin plutôt : assurant que ce n'était pas le fait de Free, mais plutôt une faiblesse d'infrastructure.

Qu'est ce que ces sujets soulèvent comme problème ? Que votre FAI a le pouvoir de "plier" le contenu des réseaux. Free n'est évidemment pas le seul à faire ce genre de choses. Ce qui renforce mon propos : si votre FAI (ou son PDG, vous voyez le tableau) se brouille avec une boîte, il peut, comme ça, bloquer un accès à une partie du réseau. Jusque là, on parle d'une durée assez courte -il se fait taper sur les doigts et revient sur sa décision. Mais est-ce que ce sera toujours le cas ? 

Cas extrême : mon FAI et moi avons la même banque. Ces deux là ne sont pas d'accord sur un truc. Le premier peut-il me bloquer l'accès au second ? Du coup, le temps qu'ils se mettent d'accord, je ne pourrai pas accéder à mon interface de virements ?

Publicité
Publicité
13 août 2014

De la neutralité du net ...

image

Bittorent a publié un site parodique, un faux FAI violant le principe de neutralité des réseaux : FastLane. Renvoyant le visiteur au final à la page InternetBetter.

Via cette blague, on revient encore à la question de la neutralité des réseaux.

Et qu'est-ce que ça peut bien vouloir dire déjà, cette expression ?

Lorsque vous allez sur Internet, vous avez la possibilité d'aller sur n'importe quel site. Un site sur les chatons autant que ceux défendant certaines idées ou idéologies. Nous ne parlerons pas des tenants et aboutissants sur les idées et Internet pour l'instant. Cela nécessitera un article complet je pense. Bref, votre FAI -sur le principe- ne peut interdire ou limiter votre accès à quelque site que ce soit. que le contenu soit illégal ou légal ne doit pas avoir d'importance.

Histoire de clore assez vite le débat sur les sites de streaming ou de téléchargement de contenu copyighté : c'est au autorités compétentes de faire fermer les vannes aux sites en question. Pas de vous en bloquer l'accès. On a pu voir ça dans l'histoire Megaupload. Ce n'est pas totalement vrai mais c'est surtout le droit européen qui prime à l'heure où j'écris ces lignes.

Pour ceux qui ont la flemme d'aller lire le dernier lien, le texte européen stipule :

« Le principe de "neutralité de l'internet" dans l'internet ouvert signifie que tout le trafic devrait être traité de la même manière, sans discrimination, restriction ou interférence, quels que soient l'émetteur, le récepteur, le type, le contenu, l'appareil, le service ou l'application. »

Tout ça, c'est pour la théorie.

Vous avez tous (ou presque) entendu parler de la tempête dans un verre d'eau que fut la création et l'activation par défaut d'un système de blocage des publicités. Certains annoncent également un bridage de Youtube, mais je n'ai rien trouvé de probant à ce sujet. Mis à part une annonce de l'ARCEP prouvant le contraire. Enfin plutôt : assurant que ce n'était pas le fait de Free, mais plutôt une faiblesse d'infrastructure.

Qu'est ce que ces sujets soulèvent comme problème ? Que votre FAI a le pouvoir de "plier" le contenu des réseaux. Free n'est évidemment pas le seul à faire ce genre de choses. Ce qui renforce mon propos : si votre FAI (ou son PDG, vous voyez le tableau) se brouille avec une boîte, il peut, comme ça, bloquer un accès à une partie du réseau. Jusque là, on parle d'une durée assez courte -il se fait taper sur les doigts et revient sur sa décision. Mais est-ce que ce sera toujours le cas ? 

Cas extrême : mon FAI et moi avons la même banque. Ces deux là ne sont pas d'accord sur un truc. Le premier peut-il me bloquer l'accès au second ? Du coup, le temps qu'ils se mettent d'accord, je ne pourrai pas accéder à mon interface de virements ?

18 juin 2014

On déménage

Juste un petit message pour vous avertir que ce blog étant en friche (sans rire ...), j'ai tout déplacé sur Tumblr que je trouve un peu plus dynamique que celui-ci.

Donc pour les 2 qui se posaient encore quelques questions sur ma santé, je suis juste passé sur un autre site : Par là, merci !

Le transfert est en cours, donc peut être que lorsque vous arriverez dessus, ça sera tout vide. Je reprend un peu les contenus (correction de fautes ou de quelques grosses lourdeurs) et je les enverrai assez vite.

Peut être reviendrais-je pour poster d'autres choses (ou faire vivre les deux en même temps, qui sait ?).

14 février 2013

On pénalise qui, quand on pirate ? Et qui est protégé ?

Je vous ai déjà parlé un peu du piratage. Surtout pourquoi "on" (même s'il est un con) pirate.

On sait qu'il existe des solutions alternatives mais pas bien folichonnes. Et les soucis du catch up de Free rajoutent un peu d'eau au moulin des piratins.

Nos gouvernants, aidés par certaines victimes (pas forcément les plus à plaindre du lot) du piratage nous ont pondu, entre autres, Hadopi.

Fun fact : si vous utilisez Web Of Trust (et je vous encourage à au moins le tester si ce n'est pas le cas), la page d'Hadopi est "rouge" ("Mauvaise réputation"). 

L'une des erreurs de ce système est qu'Hadopi ne sanctionne pas le téléchargement, mais le défaut de sécurisation de notre connexion Internet. Comme quoi, ils ne sont pas capables de prouver que c'est bien vous qui avez téléchargé.

On creusera plus tard ce sujet. Mais déjà, vous voyez un peu le tableau. Maintenant, comment Hadopi fait-il pour nous (enfin nous ... "on") gauler ? Le peu d'informations (relativement fiables et pas trop de mauvaise foi) que j'ai pu trouver à ce sujet indique qu'un nombre fini de fichiers seraient mis sous surveillance

Il m'est avis que dans ces listes on trouvera surtout ce qui est le plus téléchargé (dernier album de Madonna et dernier blockbuster en tête). Ce qui est relativement logique.

Mais du coup, qu'en est-il des films moyennement anciens ou à faible nombre de téléchargements ? Si je me borne à récupérer illégalement des albums de punk russe ou des films d'art et d'essai autrichiens de la fin des années 90, je ne risque rien ? Je n'en sais rien. Mais j'en ai bien l'impression. Seulement une chose est sûre, vous êtes sacrément tordu et élitiste si vous ne téléchargez que ça.

Ce qui me fait tiquer, c'est que finalement, on protège bien ceux qui n'ont pas forcément le plus besoin de l'être. Ne me faite pas croire que Madonna ou Michael Bay sont en galère...

Alors que justement, les punks russes et les réalisateurs indépendants, ils aimeraient peut-être être un peu protégés, eux...

 

5 février 2013

Facebook, Google, Twitter ... des méchants !

J'espère que vous avez lu le sujet précédent sur la vie en ligne. 

Sinon, allez y maintenant parce que j'embraye sur la suite.

 


Attaquons-nous aux gros poissons des informations personnelles sur le net.

 

pdvd_034

Filature par Facebook et Google

On ne va pas polémiquer, Google comme Facebook en savent beaucoup sur nous.

Qu'on leur fasse confiance ou pas, on ne peut pas nier des problèmes avec ces mastodontes des infos personnelles. Comme exiger vos vrais noms et prénoms, jusqu'à demander à vos amis de vous dénoncer.

Sans vouloir taper dans de sensationnalisme, on voit quand même qu'on ne rigole pas avec eux. Qu'il vaut mieux montrer patte blanche pour rentrer dans le cercle des "pas si privilégiés que ça".

Jusqu'à maintenant, je n'ai jamais reçu de coupons de réduction de la part de Facebook. D'autres sociétés qui y sont présentes, oui. Mais jamais de lui directement. Et puis je ne lui achète rien, à monsieur Facebook. Alors pourquoi il veut savoir tout ça sur moi ?

 

Attention, révélation : Parce que Facebook vend vos informations personnelles !

psycho-screaming-woman

 Ne rêvons pas, un service totalement gratuit et aussi poussé ne pouvait pas être développé par des philantropes.

Et n'allez pas penser que les autres sont mieux. 

  • Twitter stocke un paquet d'infos sur vous, y compris les machines sur lesquelles vous vous êtes identifiés. Et peut tout à fait les vendre.
  • Google et son fameux adsense qui finalement va lire vos recherches, emails ou messages postés sur G+ afin de vous afficher des publicités ciblées. C'est moins direct mais tout aussi intrusif.

 

paranoia

Ils savent ! Je le savais ! 

Doit-on pour autant flipper, à chaque fois que nous postons une photos de nos vacances, de voir débarquer sur nos adresses mail ou postales des tonnes de publicités pour des agences de voyage ?

Doit-on hurler à l'injustice, à l'abus d'autorité lorsqu'une société vends des informations que nous lui avons nous-même livré, finalement ?

 

Après réflexion, je reste assez réservé sur la question. En tout cas en ce qui concerne ces sociétés : Elles ne font qu'une étude de marché à l'échelle planétaire. Et revendent aux sociétés prêtes à payer leurs résultats.

Avant, on se faisait alpaguer dans la rue. On passait 20 minutes dans une caravanne ou un petit appartement à cocher des cases et remplir à peu près autant d'infos personnelles sur une feuille pour gagner un CD ou un bon de réduction au Félix Potin du coin. Et cette feuille, on ne savait pas trop ce qu'elle devenait ni qui allait la récupérer. Mainenant, on rempli tout ça une fois pour toute et en retour, on nous file un accès illimité à un réseau social et on a un organisme qui fait un peu attention à ce qui se passe (la CNIL). Sans dire que tout est parfait, je ne suis pas sûr pour autant qu'on y perde au change.

 

Du coup, tout va bien ?

 


Si les sources premières images semblent évidentes (Nosferatu et Psychose pour les plus incultes), la dernière vient du site amix.dk que j'ai découvert en cherchant des photos au hasard.

Publicité
Publicité
4 février 2013

On est fliqués !

1720818988_ID3555688_gendarme-en-balade-1970-1_028Z58_1

Ah, la peur du gendarme, du satellite américain qui vous espionne sous la douche ou de Google / Apple / Microsoft qui va tout enregistrer de votre vie privée et l'utiliser pour devenir milliardaire ! Ou pire : savoir quels sites vous visitez en cachette.

Vos papiers !

C'est vrai que c'est du jamais vu : une entreprise qui enregistre vos informations personnelles. Pensez-vous !

Et les cartes de fidélité qui existent depuis aussi loin que je peux me rappeler (et je suis un vieux de plus de 23 ans) n'ont-elles jamais nécessité une pièce d'identité ? Et pour gagner 20 centimes d'euros au bout de 2000€ d'achats, on n'hésite pas à la faire et à la sortir à chaque passage à la caisse. Du coup, vous ne pensez pas que votre super marché est un peu au courant de tout ce que vous achetez ? De la marque de vos yaourts à la fréquence d'achat de votre PQ ?

Alors oui, c'est peut être moins important que tout ce que vous racontez sur Facebook, Twitter ou G+ (il y en a encore dessus, si si !)... Je préfère que les réseaux sociaux sachent à quel cinéma je suis allé plutôt que le nombre de feuilles que j'utilise sur le trône.

Fiché au grand consummérisme

A peu près toutes les entités commerciales auquelles vous avez eu affaire ont vos informations - plus ou moins personnelles - quelque part. La question est surtout : Qu'en font-ils et que peuvent-ils en faire ?

Je vais vous parler de mon expérience : j'ai travaillé chez plusieurs FAI dont un au service VOD. Je m'occupais beaucoup de la base de données et je pouvais donc voir qui regardait quoi, quand, combien de temps, quand il avait arrêté ou "rembobiné" son film...

Ca vous paraît extrême dit comme ça ?

Déjà pour désamorcer la première inquiétude : je n'ai jamais eu accès aux noms des clients ni à leur coordonnées. Pour moi, ils étaient un numéro d'abonné. Je ne savais pas qui ils étaient. Je pouvais savoir par exemple que "le client 6842178 a acheté 3 films hier ..." avec leur titre. Oui, ok, parfois on voulait savoir si tel film adulte avait eu du succès ou pas. Mais au final, seuls les services de facturation et de hotline pouvaient réellement croiser les informations de consommation et d'identification.

Ensuite, pourquoi on enregistrait tout ça ? Si un client appelle après avoir loué son film se plaignant que "ça bug" ou que "ça marche pas c'est nul je vais porter plainte", la hotline pouvait tout à fait lui rembourser son achat. Mais comment vérifier qu'il n'a vraiment pas pu lire son film ? Qu'il n'a pas relancé le film et arrêté au bout de 30 secondes pour essayer de nous embobiner. Et croyez moi, il y en a qui ont essayé. 

Est-ce qu'on utilisait ces données pour savoir quels films étaient les plus vus ? Oui évidemment.

Est-ce qu'on s'en servait pour des campagnes de pub ? Oui encore : on envoyait des promotions aux grand consommateurs. Comme avec les cartes de fidélité, tiens !

Il y a 15 ans, quand vous louiez vos VHS au vidéo club en bas de chez vous (je vous l'ai dit, je suis un vieux), si vous étiez un gros client, les vendeurs se souvenaient de vous, vous proposaient des nouveaux arrivages voire parfois vous offraient une location. Aujourd'hui les locations se font sur des volumes considérables de films et de clients. On veut tout avoir en numérique, sans intermédiaire (vendeur, conseil)... Mais on aimerait bien avoir des "petits plus" comme avant.

Le seul moyen qu'ont ces sociétés de savoir qui est un "bon client" est d'enregistrer ce qu'il fait et d'exploiter ces infos.

 

Et alors quoi, tout ça, c'est que bon pour nous, alors ?

28 janvier 2013

Non, on ne peut pas télécharger une voiture. Mais si on pouvait, on le ferait.

images

Cette campagne anti-piratins à l'époque m'avait à la fois amusé et agacé. Comme beaucoup je pense.


La comparaison vol de biens / vols online était très mal pensée et pas du tout à propos.

Je pense avoir de quoi écrire sur le sujet pendant des années. Alors je vais tenter de faire une série de petits articles et présenter au fur et à mesure mon point de vue.

 

Vous n'êtes cependant pas à l'abris de me voir revenir sur certains points.

Déjà, pourquoi pirate-t-on ?
Sans rentrer dans vos explications à vous à base d'argent, de capitalisme et autre termes de hippies, j'aimerai creuser un peu plus la question. Et par là même établir un parallèle avec un autre réseau "officiel" / "officieux" et y pointer les différences.

On peut télécharger des clopes ?

Tous les fumeurs vous le diront : "Putain, les clopes c'est cher !". Ce qui m'intéresse ici, c'est que ce produit est devenu onéreux.


Il existe des moyens d'obtenir des cigarettes pour moins cher : aller à l'étranger par exemple, mais la quantité qu'on peut transporter est légalement limitée. Du coup il faut faire beaucoup d'aller retours pour les gros fumeurs. Ou s'acquiter d'une amende si on se fait gauler à en ramener trop.

On peut aussi faire appel au marché noir. Là on a accès directement sur son territoire à des cigarettes bon marché (ou en tout cas plus que sur le circuit officiel) mais illégales et avec le risque de tomber sur des contrefaçons ou des paquets périmés.
On peut gratter quelques euros pour s'acheter des clopes. Mais le jeu en vaut-il la chandelle alors qu'il suffit d'aller au premier coin de rue pour trouver un tabac et s'acheter son paquet dont on est sûr la qualité, même si c'est plus cher ?
Plus on a de désagréments à utiliser la solution légale, plus les consommateurs vont se tourner vers l'autre. Pourquoi ? Parce qu'on est des capitalistes : On recherche le rapport effort / prix le plus intéressant possible.

Et fumer des fichiers torrent ?

Maintenant, regardons ce qui se passe sur le net.
Le cul vissé sur nos chaises, nous avons accès à à peu près tout ce qui est numérisable : films, jeux vidéos, musique, livres, BD... Gratuitement (et illégalement). Pour cela on a simplement à télécharger le logiciel qu'il faut ou aller sur le bon site. Absolument tout est accessible de cette manière, du nanard techno punk moldave au dernier blockbuster de Mickael Bay, du premier album d'un obscur groupe de trash autrichien des années 80 au dernier Lady Gaga, ... 
Quels sont nos risques ? Avoir une fausse version (fake) de l'oeuvre. Allez, au pire, un film scato à la place du dernier Harry Potter. On s'en remettra et on relance le téléchargement en râlant qu'on a raté sa soirée ciné-canapé et que manifestement on n'a plus trop envie de terminer la mousse au chocolat.

Sinon, on peut "Attraper un virus de l'Internet!" Oui enfin si on n'est pas trop débile on a un antivirus et un pare-feu à jour. Et puis on ne lance pas un exécutable en de disant que ça doit être un player pour écouter le dernier Madonna. Et si on le fait quand même, au pire on appelle "le mec là, celui qui sait comment ça marche un ordinateur" (comme votre serviteur) pour qu'il vienne vous réparer tout ça, gratuitement, sur son temps libre ... Je vous ferai un article un jour là dessus, histoire que vous ayez un peu honte.

Bon du coup, ça m'a pas l'air SI terrible que ça, si ? Ah oui, c'est interdit. Et on risque quoi, légalement ?
Hadopi ... J'en parlerai plus tard. On va dire pour le moment que c'est un peu comme une prof de philo remplaçante face à une classe de terminale S au mois de décembre.

Et légalement, on a quoi ?
Si on regarde le tumblr J'voulais pas pirater, on se rend compte que c'est pas glorieux !
Facturation alors que le produit n'est pas consommé, produits introuvables, version françaises imposées, qualité inégale des contenus, publicité intrusive ...

De plus, il y a plusieurs réseaux concurrents. Chaque distributeur de films a son offre de VOD, leur agrégation est quasi impossible. Notamment parce qu'il arrive que des films soient présents dans plusieurs catalogues et que ces messieurs ne supportent pas qu'on compare leurs prix aussi ouvertement.
En musique, on a des offres comme Deezer ou Spotify. C'est pas mal. Mais encore des soucis de catalogues ! Oui, on retrouve le dernier album de machin, celui qui a fait le tube de l'été. Par contre, je ne peux pas écouter The Black Dahlia Murder, ils sont référencés et ont (de mémoire) uniquement une chanson de disponible (note : cela a changé depuis l'écriture de ce billet). Le groupe est peut être disponible sur Deezer. Mais quoi, il faut que je paye 2 abonnements pour pouvoir espérer écouter à peu près tout ce que je veux ?

Eh bah on est bien avancés !

La conclusion est simple : en matière de contenu téléchargeable, l'offre illégale est bien supérieure à l'offre légale...
On enfonce des portes ouvertes, mais au final, quel est le message ?

Déjà que les hippies et autres moralisateurs arrêtent de me sortir leur prose sur le partage libre pour des raisons soit disant idéologiques. Vous téléchargez comme des porcs parce que c'est facile et que vous êtes radins, point barre. Votre morale, vous la mettez en sourdine quand vous choppez absolument tout ce qui passe sur les réseaux P2P (entre autres).
Mais si, pour 20 euros par mois on vous offrait un accès illimité à une Bibliothèque Numérique Universelle, avec absolument tout ce qui est numérisable de disponible facilement et rapidement, vous feriez quoi ?

Voilà pour le début de ma réflexion sur la question. J'en ai des caisses à raconter. Mais comme il paraît que les séries c'est super à la monde en ce moment, on va morceler tout ça.

Et je voulais aussi commencer à parler de cette Bibliothèque Numérique Universelle. Qui est, pour moi, la seule solution viable à long terme pour que les artistes et créatifs puissent vivre décemment de leur art. Et quand je parle de décence, c'est à la fois gagner assez pour vivre et voir venir. A ne pas confondre avec être indécemment riche.

 

Ce billet a été précédemment publié dans un autre blog que j'ai pu avoir. Pour des raisons pratiques, je transfère déjà tout ce que j'ai pu écrire là bas sur Tumblr.

Publicité
Publicité
Je pourrais vous en écrire des romans.
Publicité
Archives
Publicité